Mon atelier de création graphique et studio photographique que je partage avec @elodie_quidelapoule, est régulièrement ouvert au public pour un café, un thé, discussion, musique, lecture libre, conférences, expériences culinaires, évènements culturels, …
Les matins et suivant mes dispo’, j’ouvre chaque :
Avec @elodie_quidelapoule, nous organisons régulièrement des évènements culturels et culinaires. ➡ Suivez-nous sur nos réseaux sociaux.
🎉 4 ans de travaux : Après avoir rénové et imaginé ce lieu avec Elodie Casanave dit Berdot de @elodie_quidelapoule, nous sommes heureux de pouvoir enfin l’ouvrir au public et de façon plus régulière.
C’est un petit nid culturel et douillet où éclos des idées, une source délicieuse pour abreuver nos esprits, des instants suspendus libres et créatifs à partager.
C’est ici que je travaille et propose mes séances de portraits photographiques d’art. Un cadre idéal pour se sentir bien et reposé en plein centre du magnifique village médiéval de Saint Macaire à seulement 45 minutes de Bordeaux.
N’hésitez pas à vous y arrêter et à découvrir ce lieu atypique et original. À bientôt ! 😘
Shooting photo avec l’artiste-créateur Beno pour la publication du livre : Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
L’art du tatouage japonais est considéré comme l’un des ornements corporels les plus aboutis au monde. Avant l’adhésion populaire, sa pratique puise sa source au coeur de l’époque d’Edo (1603-1868) avec le tatouage de serment fait par amour et le marquage infamant des criminels. Le cheminement vers une ornementation extrêmement élaborée qui couvre de larges parties du corps reste méconnu du grand public. Pendant deux siècles et demi, cette évolution s’est nourrie de la vie culturelle de l’ukiyo, ce « monde flottant » en pleine effervescence en dépit de la censure imposée par le shogunat Tokugawa. Support de contestation silencieuse, le corps devient un moyen d’exprimer force et courage pour les gens du peuple. Ce phénomène social s’intègre alors à la culture du théâtre kabuki, de l’estampe et du livre, puis passe de la lumière à une ombre relative avec la prohibition de 1872 qui efface une partie de cette mémoire. Après la fin de l’interdiction en 1948, en particulier durant les années 1960, le cinéma s’empare de cet héritage et en associe l’image aux groupes criminels yakuza que la gravure, la photographie ou le manga perpétuent. Au Japon, cette représentation durable alimente la perception négative du tatouage et limite encore la liberté d’accès à certains lieux publics. Ce catalogue d’exposition retrace plus de trois cents ans d’histoire de cet art de l’éphémère, qui ne dure qu’une vie, dont les codes d’hier inspirent ceux d’aujourd’hui. Elle interroge notre regard sur l’engagement que demande une telle démarche et sur l’identité sociale des personnes qui marquent leur corps.
J’ai travaillé tous mes réglages prépresse, ajusté mes taux d’encrage et optimisé chacune de mes photos pour l’impression offset de ce livre en respectant le papier utilisé. Je voulais que tous les détails du travail de Beno soient parfaitement restitués et les couleurs respectées. Toutes l’ambiance est là. Toute sa précision et ses gestes sont révélés. L’impression est parfaite pour notre plus grand plaisir et celui des lecteurs.
Shooting dans l’atelier de Beno artisan-créateur :
C’était avec beaucoup d’émotion que j’ai pu assister à la naissance d’une estampe originale de l’artisan-créateur Beno au cœur de son atelier en Sud-Gironde. La lenteur et la précision de chacun de ses gestes, au milieu des pigments et des bois, est un spectacle d’une incroyable beauté. Le temps s’arrête. Chaque instant est précieux. L’image se révèle délicatement.
Beno, dans son atelier, me présentant l’estampe terminée.
Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
La voiture, contrairement à ce que l’on a longtemps cru, n’est pas le futur de l’homme. « Je déteste la voiture », dit Moolinex en écho à une chanson des Buzzcocks*, dans ce nouveau volet de l’exposition Inculte futur** où pourtant tout ou presque y fait référence.
L’artiste, qui en tous temps s’est appliqué à utiliser un large panel de médiums, nous propose ici une sélection d’oeuvres récentes, qu’elles soient peintures grand format ou carnets, reflétant sa pratique quotidienne de dessin et d’écriture. Il y présente aussi ses « caisses à savon », grands bolides fantasques construits avec une armée de volontaires, conçus pour dévaler les pentes du centre-ville de Poitiers. Et enfin, une série de nouvelles vestes, à porter pour se protéger du monde qui ne va pas plus tard qu’hier, patchées de ses recherches sur l’hypersperme, le robinet à cyprine et l’atranus.
Moolinex, une fois de plus, formule un art populaire, drôle, incandescent, vivant, brutal, radical et précis ; et où, malgré tout, la poésie se loge de manière innocente dans la splendeur de sa verve et de son style foisonnant.
Insoumis avant l’heure, Jean-Philippe Simonnet n’est pas né dans la rue, mais à Nogent en 1966. Vous le connaissez mieux sous le nom de Moolinex, tant il écume depuis le début des années 90 la scène artistique française; du circuit alternatif aux lieux institutionnels les plus exigeants. Plasticien iconoclaste, il se frotte avec un humour revendicatif à toutes les matières, à toutes les formes, se remettant perpétuellement en question pour déverrouiller les portes qui cloisonnent bande dessinée, culture populaire et art contemporain. Entre regard désabusé sur les modèles de pensée dominants et la misère sociale qui en découle inévitablement, Moolinex ne nous promet clairement pas des lendemains qui chantent. Avec un sens bienveillant de la provocation, son programme à base de slogans définitifs nous prépare néanmoins à affronter – sourire (jaune) au bord des lèvres – l’inéluctable effondrement d’un système à bout de souffle.
Une exposition des Requins Marteaux / En coproduction avec l’Agence Culturelle Départementale Dordogne-Périgord / En partenariat avec le Confort Moderne Commissariat : Camille de Singly & Les Requins Marteaux Éditions
* « Fast cars, I hate fast cars ». ** Après Inculte futur à l’Espace culturel François Mitterrand de Périgueux et Le futur n’a pas d’issue de secours à Pollen (Monflanquin).
Entre baptême officiel des lieux, performance, installation, expositions, concerts et DJ, venez fêter l’Ancrage de la Fabrique Pola sur la rive droite de Bordeaux !
Les 13 et 14 septembre. 24H d’inauguration libres et gratuites! ____________________________ VENDREDI 13 SEPT.
// EXPOSITIONS 🔶 Inculte futur – Moolinex (Les Requins Marteaux Éditions). 🔶 Vu d’ici (La Nouvelle Agence Aquitaine). 🔶 À vos commandes (Le Bureau des médiateurs).
// INSTALLATIONS 🔶 Nos paysages, par Olivier Crouzel. 🔶 Gravity, par 2Roqs. 🔶 Plein air Laure Subreville, par Zébra3.
// MARCHÉ NOCTURNE Cuisines et producteurs d’à cotés et du monde entier.
____________________________ SAMEDI 14 SEPT. De 11h00 à 18h30 et plus…
// NOUS RENCONTRER 🤝 Toute la journée, les (co)habitants vous reçoivent dans leurs espaces de création et de production aménagés pour l’occasion.
// FAIRE AVEC NOUS 🛠 Participez à la Fabrique Collective, Programmation d’ateliers tous publics et gratuits, destinés à faire lien et objet commun.