Se promener avec son vénérable Canon 5D classique, un 100 mm macro 2.8 greffé dessus, pour découvrir les petits mondes, les textures et les formes.
L’année 2023 se termine, et la douceur du temps m’attrape pour quelques balades autour de chez moi, dans ce petit village où je m’épanouis chaque jour. Sortir avec mon appareil photo et explorer, capturer à tout moment devient une habitude. Cette fois, ce sera avec mon vieux Canon 5D classique. Ce boîtier est d’une simplicité déconcertante, si agréable, si instinctif. Rien est superflu.
Baguenaudes // Marion Jdanoff // En librairie le 3 nov 2023
Travailler avec Marion Jdanoff sur son livre “Baguenaudes” a été un moment extraordinaire, d’intelligence et d’échange pour tirer le meilleur de ses dessins en impression Offset classique CMJN.
✅ Être graphiste avec des compétences en prépresse, une maîtrise parfaite de la chaîne graphique et des couleurs est indispensable. Moins de hasard, plus de qualité.
🔰 Papier Munken print cream 115 gr Format : 16,5 x 22 cm 416 pages
Travail de colorimétrie Pantone, optimisation et réglage offset
J’ai retravaillé avec beaucoup de plaisir sur la ré-édition du livre Rorbuer d’Aurélie Wilmet en version luxe (cartoné, marquage, 4 couleurs dont 2 pantones fluo). Toujours chez Super Loto Éditions. J’avais déjà fait la première version.
J’ai pu gérer toute la fabrication et le suivi avec l’imprimeur en Slovaquie. Le passage du RVB en CMJN massacre le travail de l’autrice et je pousse ma réflexion pour tordre le spectre sans (trop) augmenter le coût final. Le remplacement des couleurs hors-spectre par des Pantones bien choisis fonctionne toujours aussi bien et respecte l’œuvre. Tout en restant en 4 couleurs, réduisant ainsi les coûts de fabrication.
Shooting photo avec l’artiste-créateur Beno pour la publication du livre : Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
L’art du tatouage japonais est considéré comme l’un des ornements corporels les plus aboutis au monde. Avant l’adhésion populaire, sa pratique puise sa source au coeur de l’époque d’Edo (1603-1868) avec le tatouage de serment fait par amour et le marquage infamant des criminels. Le cheminement vers une ornementation extrêmement élaborée qui couvre de larges parties du corps reste méconnu du grand public. Pendant deux siècles et demi, cette évolution s’est nourrie de la vie culturelle de l’ukiyo, ce « monde flottant » en pleine effervescence en dépit de la censure imposée par le shogunat Tokugawa. Support de contestation silencieuse, le corps devient un moyen d’exprimer force et courage pour les gens du peuple. Ce phénomène social s’intègre alors à la culture du théâtre kabuki, de l’estampe et du livre, puis passe de la lumière à une ombre relative avec la prohibition de 1872 qui efface une partie de cette mémoire. Après la fin de l’interdiction en 1948, en particulier durant les années 1960, le cinéma s’empare de cet héritage et en associe l’image aux groupes criminels yakuza que la gravure, la photographie ou le manga perpétuent. Au Japon, cette représentation durable alimente la perception négative du tatouage et limite encore la liberté d’accès à certains lieux publics. Ce catalogue d’exposition retrace plus de trois cents ans d’histoire de cet art de l’éphémère, qui ne dure qu’une vie, dont les codes d’hier inspirent ceux d’aujourd’hui. Elle interroge notre regard sur l’engagement que demande une telle démarche et sur l’identité sociale des personnes qui marquent leur corps.
J’ai travaillé tous mes réglages prépresse, ajusté mes taux d’encrage et optimisé chacune de mes photos pour l’impression offset de ce livre en respectant le papier utilisé. Je voulais que tous les détails du travail de Beno soient parfaitement restitués et les couleurs respectées. Toutes l’ambiance est là. Toute sa précision et ses gestes sont révélés. L’impression est parfaite pour notre plus grand plaisir et celui des lecteurs.
Shooting dans l’atelier de Beno artisan-créateur :
C’était avec beaucoup d’émotion que j’ai pu assister à la naissance d’une estampe originale de l’artisan-créateur Beno au cœur de son atelier en Sud-Gironde. La lenteur et la précision de chacun de ses gestes, au milieu des pigments et des bois, est un spectacle d’une incroyable beauté. Le temps s’arrête. Chaque instant est précieux. L’image se révèle délicatement.
Beno, dans son atelier, me présentant l’estampe terminée.
Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
Travail du portrait avec un ancien appareil photo numérique
⚡ Nouvelle session photo avec Anna pour une série de portrait en studio.⚡
Je travaille essentiellement avec de vieux Canon 5D (Classic et Mark II) de plus de 12 ans. Indestructibles. Je défie quiconque de voir une différence de qualité avec des appareils photo dernier cri sur un de mes tirages papier. Les boîtiers d’aujourd’hui sont des usines à gaz onéreuses que la plupart n’utilise qu’à 30% de ses possibilités… en espérant faire de meilleurs photos. Mais ce n’est pas l’appareil qui fait la photo. Il reste un outil sans âme qui capte la lumière.
Trois paramètres sont essentiels en photographie : – Ouverture, vitesse d’obturation et ISO.
Je garde à l’esprit que : – L’apprentissage de la lumière, de bonnes connaissances en histoire de l’art et une technique photographique pure permettent de faire de belles images.
Alors nullement besoin de se ruiner pour commencer. N’ayez pas peur d’acheter un de ces vieux appareils, greffez-lui un bon 50 mm lumineux et faites des photos ! 📸
Après avoir travaillé sur un premier roman graphique d’Aurélie Wilmet, Rorbuer, qui avait été primé, je recommence avec la même technique pour son second livre : Épinette noire pour Super Loto Éditions qui sortira fin 2023.
Au-dessus, la planche originale numérisé en RVB. L’autrice Aurélie Wilmet, utilise un bleu violine très lumineux, flashy qui rentre dans le spectre RVB (RGB en anglais) du scanner et de nos écrans mais qui n’est pas imprimable en Offset avec le spectre beaucoup plus réduit du CMJN (CMYK en anglais). L’éditeur Super Loto Éditions, pour une économie des coûts d’impression, ne veut pas sortir des 4 couleurs (CMJN).
Comment j’améliore les planches numérisées en RVB pour l’impression Offset en CMJN
Je lui propose donc de rester sur 4 couches, mais d’intervenir uniquement sur deux couleurs : Le cyan et le rouge. Je vais donc remplacer celles-ci par 2 Pantones très proches mais beaucoup plus lumineux que le mélange CMJN ne peut reproduire. Le 801U et le 806U. Ce qui me permet de réveiller et d’illuminer un peu plus les images suite à la destruction colorimétrique de la conversion du RVB en CMJN, surtout que nous travaillons sur des papiers non-couchés. Ici du Munken.
Voici la conversion de la planche du RVB au CMJN, et à côté mon travail d’optimisation Offset pour retrouver l’idée générale et redonner de l’éclat à l’illustration de l’autrice. J’ai fait des photographies de mes sorties normalisées en collaboration avec Labogravure. Bien entendu, ce n’était pas possible de reproduire cet original en 4 couleurs Offset, mais le résultat est sans équivoque et ne dénature pas le travail graphique de l’autrice et l’éditeur reste sur un coût d’impression similaire (ou très proche).
Autre exemple : À gauche la planche convertie en CMJN et à droite mon travail de redressage des couleurs avec les Pantones tout en restant en 4 couleurs.
Faire de beaux livres tout en respectant le travail des autrices et des auteurs est possible, sans augmenter significativement les coûts d’impression. Faire appel à des professionnels de l’image maîtrisant la chaîne graphique et l’impression Offset est une plus-value indéniable et un gage de qualité. N’hésitez pas à me contacter pour élaborer ces stratégie de fabrication.
L’art du portrait au style ancien comme une peinture.
Portrait de l’artiste Émilie Sauvage de passage à Saint Macaire (33) et qui a bien voulu noircir le capteur de mon Canon 5D. Lumière et travail de retouche style peinture. Merci d’avoir joué le jeu !
J’apporte beaucoup de soin à la retouche photo, certainement mon enseignement de graphiste et mon amour pour l’histoire de l’art.
Ce portrait a été fait le lendemain d’une grosse fête d’anniversaire dans ma petite ville de Saint Macaire (33). Émilie arrivait de Tours où j’y avais fait, très jeune, mes études « F12 Arts appliqués » au lycée Choiseul. Elle dormait à mon atelier après s’être couché aux aurores. Nous nous sommes réveillés embrumé et flouté…
Mes gestes étaient plus lents derrière mon Canon, nous ressentions la fatigue. Ce qui n’a pas empêché de sortir quelques jolies photos dont celle-ci que j’ai retravaillé et poussé plus loin dans la peinture.
Que ce soit pour vous, un enfant ou en couple, profitez de cette offre exceptionnelle avec un photographe professionnel et à l’écoute dans un vrai studio photo entièrement équipé.
Une semaine après le shooting, le temps du développement numérique et des retouches, vous pourrez retirer les photos sur papier d’art haute qualité et recevoir les versions optimisées pour le web.
Le shooting photo se fera à mon studio à Saint Macaire (33490) et uniquement sur rendez-vous et suivant les disponibilités.
Shooting en cours pour le groupe américain The Darts en tournée Européenne. Petite pose dans mon studio à Saint-Macaire quelques semaines après leur concert pour 1h de shooting rapide. D’autres photos bientôt, en numérique et argentique !