Shooting photo avec l’artiste-créateur Beno pour la publication du livre : Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
L’art du tatouage japonais est considéré comme l’un des ornements corporels les plus aboutis au monde. Avant l’adhésion populaire, sa pratique puise sa source au coeur de l’époque d’Edo (1603-1868) avec le tatouage de serment fait par amour et le marquage infamant des criminels. Le cheminement vers une ornementation extrêmement élaborée qui couvre de larges parties du corps reste méconnu du grand public. Pendant deux siècles et demi, cette évolution s’est nourrie de la vie culturelle de l’ukiyo, ce « monde flottant » en pleine effervescence en dépit de la censure imposée par le shogunat Tokugawa. Support de contestation silencieuse, le corps devient un moyen d’exprimer force et courage pour les gens du peuple. Ce phénomène social s’intègre alors à la culture du théâtre kabuki, de l’estampe et du livre, puis passe de la lumière à une ombre relative avec la prohibition de 1872 qui efface une partie de cette mémoire. Après la fin de l’interdiction en 1948, en particulier durant les années 1960, le cinéma s’empare de cet héritage et en associe l’image aux groupes criminels yakuza que la gravure, la photographie ou le manga perpétuent. Au Japon, cette représentation durable alimente la perception négative du tatouage et limite encore la liberté d’accès à certains lieux publics. Ce catalogue d’exposition retrace plus de trois cents ans d’histoire de cet art de l’éphémère, qui ne dure qu’une vie, dont les codes d’hier inspirent ceux d’aujourd’hui. Elle interroge notre regard sur l’engagement que demande une telle démarche et sur l’identité sociale des personnes qui marquent leur corps.
J’ai travaillé tous mes réglages prépresse, ajusté mes taux d’encrage et optimisé chacune de mes photos pour l’impression offset de ce livre en respectant le papier utilisé. Je voulais que tous les détails du travail de Beno soient parfaitement restitués et les couleurs respectées. Toutes l’ambiance est là. Toute sa précision et ses gestes sont révélés. L’impression est parfaite pour notre plus grand plaisir et celui des lecteurs.
Shooting dans l’atelier de Beno artisan-créateur :
C’était avec beaucoup d’émotion que j’ai pu assister à la naissance d’une estampe originale de l’artisan-créateur Beno au cœur de son atelier en Sud-Gironde. La lenteur et la précision de chacun de ses gestes, au milieu des pigments et des bois, est un spectacle d’une incroyable beauté. Le temps s’arrête. Chaque instant est précieux. L’image se révèle délicatement.
Beno, dans son atelier, me présentant l’estampe terminée.
Tatouages du monde flottant : le corps imaginé au Japon.
Travail du portrait avec un ancien appareil photo numérique
⚡ Nouvelle session photo avec Anna pour une série de portrait en studio.⚡
Je travaille essentiellement avec de vieux Canon 5D (Classic et Mark II) de plus de 12 ans. Indestructibles. Je défie quiconque de voir une différence de qualité avec des appareils photo dernier cri sur un de mes tirages papier. Les boîtiers d’aujourd’hui sont des usines à gaz onéreuses que la plupart n’utilise qu’à 30% de ses possibilités… en espérant faire de meilleurs photos. Mais ce n’est pas l’appareil qui fait la photo. Il reste un outil sans âme qui capte la lumière.
Trois paramètres sont essentiels en photographie : – Ouverture, vitesse d’obturation et ISO.
Je garde à l’esprit que : – L’apprentissage de la lumière, de bonnes connaissances en histoire de l’art et une technique photographique pure permettent de faire de belles images.
Alors nullement besoin de se ruiner pour commencer. N’ayez pas peur d’acheter un de ces vieux appareils, greffez-lui un bon 50 mm lumineux et faites des photos ! 📸
Après avoir travaillé sur un premier roman graphique d’Aurélie Wilmet, Rorbuer, qui avait été primé, je recommence avec la même technique pour son second livre : Épinette noire pour Super Loto Éditions qui sortira fin 2023.
Au-dessus, la planche originale numérisé en RVB. L’autrice Aurélie Wilmet, utilise un bleu violine très lumineux, flashy qui rentre dans le spectre RVB (RGB en anglais) du scanner et de nos écrans mais qui n’est pas imprimable en Offset avec le spectre beaucoup plus réduit du CMJN (CMYK en anglais). L’éditeur Super Loto Éditions, pour une économie des coûts d’impression, ne veut pas sortir des 4 couleurs (CMJN).
Comment j’améliore les planches numérisées en RVB pour l’impression Offset en CMJN
Je lui propose donc de rester sur 4 couches, mais d’intervenir uniquement sur deux couleurs : Le cyan et le rouge. Je vais donc remplacer celles-ci par 2 Pantones très proches mais beaucoup plus lumineux que le mélange CMJN ne peut reproduire. Le 801U et le 806U. Ce qui me permet de réveiller et d’illuminer un peu plus les images suite à la destruction colorimétrique de la conversion du RVB en CMJN, surtout que nous travaillons sur des papiers non-couchés. Ici du Munken.
Voici la conversion de la planche du RVB au CMJN, et à côté mon travail d’optimisation Offset pour retrouver l’idée générale et redonner de l’éclat à l’illustration de l’autrice. J’ai fait des photographies de mes sorties normalisées en collaboration avec Labogravure. Bien entendu, ce n’était pas possible de reproduire cet original en 4 couleurs Offset, mais le résultat est sans équivoque et ne dénature pas le travail graphique de l’autrice et l’éditeur reste sur un coût d’impression similaire (ou très proche).
Autre exemple : À gauche la planche convertie en CMJN et à droite mon travail de redressage des couleurs avec les Pantones tout en restant en 4 couleurs.
Faire de beaux livres tout en respectant le travail des autrices et des auteurs est possible, sans augmenter significativement les coûts d’impression. Faire appel à des professionnels de l’image maîtrisant la chaîne graphique et l’impression Offset est une plus-value indéniable et un gage de qualité. N’hésitez pas à me contacter pour élaborer ces stratégie de fabrication.
L’art du portrait au style ancien comme une peinture.
Portrait de l’artiste Émilie Sauvage de passage à Saint Macaire (33) et qui a bien voulu noircir le capteur de mon Canon 5D. Lumière et travail de retouche style peinture. Merci d’avoir joué le jeu !
J’apporte beaucoup de soin à la retouche photo, certainement mon enseignement de graphiste et mon amour pour l’histoire de l’art.
Ce portrait a été fait le lendemain d’une grosse fête d’anniversaire dans ma petite ville de Saint Macaire (33). Émilie arrivait de Tours où j’y avais fait, très jeune, mes études « F12 Arts appliqués » au lycée Choiseul. Elle dormait à mon atelier après s’être couché aux aurores. Nous nous sommes réveillés embrumé et flouté…
Mes gestes étaient plus lents derrière mon Canon, nous ressentions la fatigue. Ce qui n’a pas empêché de sortir quelques jolies photos dont celle-ci que j’ai retravaillé et poussé plus loin dans la peinture.
Que ce soit pour vous, un enfant ou en couple, profitez de cette offre exceptionnelle avec un photographe professionnel et à l’écoute dans un vrai studio photo entièrement équipé.
Une semaine après le shooting, le temps du développement numérique et des retouches, vous pourrez retirer les photos sur papier d’art haute qualité et recevoir les versions optimisées pour le web.
Le shooting photo se fera à mon studio à Saint Macaire (33490) et uniquement sur rendez-vous et suivant les disponibilités.
Shooting en cours pour le groupe américain The Darts en tournée Européenne. Petite pose dans mon studio à Saint-Macaire quelques semaines après leur concert pour 1h de shooting rapide. D’autres photos bientôt, en numérique et argentique !
Petit retour sur ma création d’identité visuelle pour la grande médiathèque de Langon : La Quincaillerie. Création du logo et de sa déclinaison. Un superbe endroit culturel à découvrir et à investir. La médiathèque intercommunale de Langon, La Quincaillerie, fait partie du réseau de lecture publique de la Communauté de Communes du Sud Gironde.
Un logo pour communication visuelle chargée d’histoire
Ancienne quincaillerie célèbre du patrimoine langonnais, cette médiathèque intègre parfaitement ces murs. Il fallait retrouver tout son esprit et son côté « trouve tout ».
Au printemps 2021, un appel à participation de la population a été lancé pour recueillir des propositions de noms pour la médiathèque intercommunale à Langon.
Les nombreuses réponses ont fait l’objet d’un tri « par popularité » et, c’est celui de la « La Quincaillerie » que les élus ont choisi de retenir. Ce nom fait référence à la maison Bodin qui a longtemps occupé les lieux.
Zoom sur le logo
Une fois le nom adopté, j’ai travaillé sur la ligne graphique et j’ai pu finalisé le concept.
Un fil rouge guide ce nouveau lieu, l’idée de fabrication du savoir, de création d’imaginaires, de construction de soi, de découvertes et d’expérimentations…
Ecrous, vis et boulons gardent donc une place de choix au milieu des ressources numériques, documentaires et des animations qui feront bientôt revivre ce célèbre lieu de la vie locale.
Préparation d’une nouvelle session photo dans le minuscule atelier de Beno, artisan-créateur, en pleine fabrication d’une estampe japonaise avec la technique mokuhanga. http://www.uki-ga.com/
Dans la tradition de l’ukiyo-e, l’estampe au Japon suit un processus de fabrication collectif nommé mokuhanga. Savoir-faire ancien de plusieurs centaines d’années, il mobilise les compétences d’artistes, de graveurs et d’imprimeurs sous la direction d’éditeurs. Kanaé Yamamoto (1882-1946) ouvre une nouvelle voie en bouleversant cette conception traditionnelle en 1904 ; il crée et réalise à la fois le dessin, la gravure et l’impression. C’est le sōsaku hanga, qui signifie littéralement « estampe créative ».
Cet art de l’édition emploie des matériaux bruts tels que l’eau, le bois, le papier et les pigments. Le mokuhanga est un formidable trait d’union entre artisans et artistes talentueux. J’affectionne ses formes, ses techniques et ses matériaux qui correspondent à mon idéal d’une pratique lente et précieuse. Les temps de conception du motif, de mise en œuvre de la gravure sur bois et de l’impression sur papier renforcent la durée de la création. Ils marquent un rythme ponctué par un processus ritualisé combinant précision, rigueur, beauté de la main et de l’esprit.
Carte de vœux animée pour une dimension plus attractive et super fun ! N’hésitez-pas à me demander un devis pour animer votre com’, réseaux sociaux et site web !